Dialectik Football
  • Accueil
  • Actualité
  • On en cause
  • Bibliothèque
  • Histoire
  • Qui sommes-nous
  • Contact

PAC Omonia

Soutien du PAC Omonia aux populations meurtries par le séisme en Turquie et en Syrie

8 February 2023 Dialectik Football 0

Les joueurs du PAC Omonia, club chypriote dirigé par ses supporters, ont manifesté leur soutien aux victimes et aux sinistrés du terrible tremblement de terre […]

Nicosie: la Gate 9 aux côtés des livreurs en grève

21 December 2022 Yann Dey-Helle 0

A quelques jours de Noël, les livreurs travaillant pour l’enseigne Wolt Delivery ont entamé un mouvement de grève. Dans leur combat pour des augmentations de […]

Souviens-toi le 4 juin 1948 à Nicosie

4 June 2022 Yann Dey-Helle 0

Même s’ils ont délaissé la structure historique pour créer leur propre club, plus en phase avec les valeurs originelles d’Omonia, les supporters n’oublient pas l’anniversaire […]

Apostolos Makridis, nouveau coach du PAC Omonia

27 May 2022 Dialectik Football 0

Après l’annonce de la fin de la collaboration avec Nikos Nikolaou au début du mois de mai, le nom du futur entraîneur du PAC Omonia […]

PAC Omonia: “Nous sommes venus, nous avons vu, nous avons appris”

15 May 2022 Dialectik Football 0

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le PAC Omonia “29 mai” est revenu sa saison couronnée d’un maintien en 2e division chypriote. Le […]

Le PAC Omonia officiellement maintenu

9 May 2022 Dialectik Football 0

Le PAC Omonia “29 Mai” s’est imposé 2 à 0 sur le terrain d’Ermis à Aradíppou pour la 29e et avant-dernière journée du championnat de […]

Le PAC Omonia se séparera du coach Nikos Nikolaou en fin de saison

3 May 2022 Dialectik Football 0

La saison n’est pas encore terminée et, à deux matchs le maintien pas encore assuré, mais le club chypriote géré par ses supporters a d’ors […]

Pour sa 100e, un match “à 6 points” attend le PAC Omonia

3 March 2022 Dialectik Football 0

Déjà 100 matchs! Le club de Nicosie, propriété de ses fans, a parcouru du chemin depuis sa création en 2018. Aujourd’hui en 2e division, le […]

“Assassin, porter une écharpe ne fait pas de toi un supporter!”

3 February 2022 Dialectik Football 0

Depuis Chypre, l’historique Gate 9 d’Omonia – à l’origine de la création du PAC Omonia en 2018 – a communiqué sur ses réseaux en réaction […]

Après 105 jours de disette, le PAC Omonia renoue avec la victoire

19 January 2022 Yann Dey-Helle 0

La victoire 2 à 0 sur la pelouse d’Ayia Napa ce week-end a du avoir un goût de délivrance pour le PAC Omonia ou (Omonia […]

Posts navigation

1 2 3 »

Bibliothèque

  • “À cause de la littérature, le football a perdu un grand attaquant”, Luis Sepúlveda

    Passionné de football depuis tout petit, Luis Sepúlveda avait écrit un article pour le journal argentin Clarín en juin 2014, au moment de la Coupe du Monde au Brésil. “Comment je suis devenu écrivain par défaut” raconte comment il a délaissé son rêve de devenir professionnel pour la poésie. Il m’est arrivé, poussé par des amis, de me livrer à quelques confidences sur le pourquoi et le comment je me suis décidé à devenir écrivain ou, pour le dire plus modestement, à me rapprocher de la littérature. J’envie parfois les écrivains qui confessent avoir vécu en compagnie de vieilles bibliothèques familiales bien garnies, qu’ils accusent coquettement d’avoir ” réveillé leur vocation”. Ce n’est pas mon cas. J’ai grandi dans un quartier prolétaire de Santiago du Chili et, bien qu’il y ait eu quelques livres dans ma maison, surtout de la littérature d’aventure, Jules Verne, Emilio Salgari, Jack London, Karl May, il serait épouvantablement vain de dire que c’était une bibliothèque, et encore plus d’accuser ces livres innocents d’être à l’origine de ce que je fais. Non, je suis devenu écrivain grâce au football. Quand j’étais enfant, ou un pré-adolescent de 13 ans, mon grand rêve était d’exceller dans le football et de devenir un jour un professionnel de ce grand sport. Je me voyais porter le maillot du club de mon cœur, Magallanes, le doyen du football chilien et, si tout allait bien, porter un jour le maillot rouge de l’équipe nationale chilienne. Je ne jouais pas mal. J’étais attaquant dans l’équipe des jeunes du “Unidos Venceremos F.C.”, l’un des quatre clubs de mon quartier Vivaceta, un coin célèbre de Santiago parsemé d’usines textiles, de bordels, de quilombos, de discothèques où l’on servait du vin corsé, de deux stades et fièrement prolétaire. C’est également dans ce quartier qu’est né “Chamaco” Valdés, qui jouait à l’époque pour Colo Colo, venait d’être engagé par la Juve en Italie et, bien sûr, était attaquant de l’équipe nationale. Le pedigree n’était pas ce qui manquait au quartier ne manquait. Mon entrée en littérature a ainsi commencé un dimanche d’été lorsque, chaussures de football sur les épaules, je marchais en direction du stade Lo Sáenz, propriété du syndicat Santiago Watt qui regroupait les travailleurs de la compagnie chilienne d’électricité, “Chilectra”, où se jouait la coupe de quartier. Dans ces années-là, on prenait soin de ses chaussures, on les enduisait de graisse de cheval et, selon les caractéristiques du terrain de football où l’on jouait, on changeait les crampons: souples, en caoutchouc de vieux pneus quand on jouait sur un terrain en terre, durs, généralement de simples semelles quand le terrain était très sec, et plus légers, presque toujours en os, quand on avait le plaisir de jouer sur un terrain gazonné. Notre “Mister Pipa” – appelé ainsi en hommage à l’entraîneur de la bande dessinée la plus lue au Chili, “Barrabases” qui, entièrement dessinée par Themo Lobos, mettait en scène chaque semaine un match de football imaginaire – nous donnait des conseils dans le vestiaire et nous expliquait sa tactique. Nous jouions en 4-2-4 classique et j’avais l’habitude de jouer en 11 ou en 10 lorsque notre attaquant Chico Valdés était absent pour une raison ou pour une autre. J’étais également chargé de tirer les penalties et, modestement, je les ratais rarement. Enfin, ma mission consistait à amener le ballon pratiquement au poteau de corner et, de là, à délivrer de bons centres aux garçons qui envahissaient la surface adverse. Ce dimanche-là, je marchais dans ma rue, il était tôt car nous, les “enfants”, jouions à 10 heures du matin, quand soudain j’ai vu un camion de déménagement devant une maison. Une nouvelle famille venait de s’installer dans mon quartier, deux adultes étaient en train de déplacer des meubles du camion à la maison, j’ai proposé de leur donner un coup de main et, alors que je portais une petite table, je l’ai vue. C’était la plus belle fille que j’avais jamais vue en treize ans de vie. En la voyant, je me suis transformé en une véritable furie transportant des chaises, des tables, des matelas, des paquets de vêtements, des cartons. Je n’exagère pas en disant que je suis pratiquement sorti tout seul du camion et que j’ai porté la plupart des affaires de la famille dans la maison. Lorsque j’ai senti que je devais aller au stade, j’ai dit au revoir, la mère a insisté pour me servir une boisson gazeuse et a ordonné à la fille de m’apporter un “Orange Crush”. J’ai accepté la bouteille non sans émotion, puis la mère m’a dit : «Gloria, pourquoi n’invites-tu pas ton ami à ton anniversaire dimanche prochain?» Pour dire la vérité, la plus belle fille que j’avais jamais vue en treize ans de vie m’a invité sans grand enthousiasme. Et je me suis dirigé vers le stade en répétant son nom: Gloria. J’étais comme aux anges. Ce matin-là, j’ai mal joué. Très mal. J’ai même raté plusieurs passes alors que c’était ma spécialité. L’entraîneur m’a crié : “Concentre-toi ! Mais qu’est-ce qui t’arrive? Moi, j’étais aux anges. L’équipe a joué deux mi-temps de quinze minutes. J’ai passé la deuxième mi-temps sur le banc. L’entraîneur a pris ma température et m’a demandé ce que j’avais mangé au petit déjeuner. Je demeurais aux anges. Ce match s’est soldé par une défaite pour “Unidos Venceremos F.C.”. Tous mes coéquipiers m’ont insulté, l’entraîneur a appelé au calme en rappelant que la noblesse du football, c’est de savoir accepter la défaite. Quant à moi, j’étais toujours aux anges. J’ai passé une semaine atroce à réfléchir à ce que j’allais offrir à Gloria pour son anniversaire. Un disque? J’ignorais ses goûts musicaux. Un livre? Lequel? Une tablette du meilleur chocolat “Costa”? Et si ça ne lui plaisait pas? Finalement, j’ai décidé de me séparer du plus grand de mes trésors, du plus précieux de mes biens, et cela ne m’a fait aucun mal. Le dimanche suivant, à cinq heures de l’après-midi, je me suis donc rendu chez Gloria avec …

Rechercher

Brèves

  • Aitana Bonmatí affiche son soutien aux réfugiés

    4 June 2023 0
  • FENIX Trophy: En route pour le “Final 4”

    25 May 2023 0
  • “Football has no gender-Tour”: Clapton accueille les féminines de St. Pauli le 20 juin

    25 May 2023 0
  • Tribunes Libres #16: Multipropriété, fonds d’investissement: les supporters alertent

    23 May 2023 0
  • Le CS Lebowski au camp de réfugiés de Chatila

    14 May 2023 0
  • Pétition du Collectif “Sauvons le Nîmes Olympique”

    10 May 2023 0
  • En conflit avec la direction, le CUP cesse toute activité “jusqu’à nouvel ordre”

    10 May 2023 0
  • Tribunes Libres #15: “Fuck the Crown!”

    8 May 2023 0

A propos de Dialectik Football

Inscription Newsletter

Copyright © 2023 | YDH | nb-wd.net