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Month: November 2022

La Gazette du football populaire #2

23 November 2022 Yann Dey-Helle 0

Chronique sportive, politique et culturelle qui survole l’actualité du football populaire. Hebdomadaire et internationale, c’est une caisse de résonance pour les clubs et initiatives démontrant […]

L’exposition “Der andere fussball” accueillie par le Fanprojekt Augsburg le temps du Mondial

20 November 2022 Dialectik Football 1

Comme nombre de leurs homologues, les fans du FC Augsburg vont boycotter le Mondial au Qatar et ont mis en place un “programme alternatif”. C’est […]

Programmes alternatifs: pour ces supporters, le football ne va pas s’arrêter avec le boycott du Mondial

17 November 2022 Yann Dey-Helle 0

Alors que les championnats professionnels sont mis en pause le temps du Mondial de la honte, on ne sera pas contraint d’en subir les matchs […]

No Qataran!: le Babel Café se met à l’heure du boycott

16 November 2022 Dialectik Football 1

Peuple de Paris dégoûté par ce Mondial qui concentre tout ce que le football moderne a d’abject, le contre-programme alternatif du Babel Café – 109 […]

Matchs le lundi: victoire laser des supporters du Red Star

16 November 2022 Yann Dey-Helle 0

Mises en garde répétées, banderoles, actions diverses: les ultras audoniens n’ont pas ménagé leurs efforts pour ramener instances et diffuseur à la raison. Abonnés aux […]

“Boycott Qatar 2022”, quelques tribunes françaises entrent dans la danse

14 November 2022 Yann Dey-Helle 1

Discrets jusqu’ici sur la question, plusieurs groupes ultras ont profité de cette ultime journée de championnat avant la coupure internationale pour manifester leur opposition au […]

Nouveau week-end de protestation contre le Mondial 2022 dans les stades allemands

13 November 2022 Yann Dey-Helle 1

En Allemagne, la contestation du Mondial qatari connaît une ampleur inégalée. Week-end après week-end, quelque soit le niveau.  les tribunes du pays multiplient les appels […]

Portugal: l’APDA favorable au boycott du Mondial 2022

13 November 2022 Dialectik Football 0

L’Associação Portuguesa de Defesa do Adepto (APDA) qui a mené une bataille victorieuse contre la Carte du Supporter, a fait connaître son opposition au Mondial […]

FENIX Trophy: le FK Miljakovac jouera ses matchs sur le toit d’un centre commercial

12 November 2022 Dialectik Football 1

Le représentant serbe de l’édition 2022/23 du FENIX Trophy jouera ses deux rencontres à domicile, les 22 et 30 novembre prochain, dans un écrin qui […]

Les ultras antifascistes n’oublient pas Carlos Palomino, assassiné il y a quinze ans

12 November 2022 Yann Dey-Helle 0

Comme chaque 11 novembre, différents groupes ultras actifs en Espagne s’associent aux hommages rendus à Carlos Palomino, ce jeune antifasciste madrilène assassiné en 2007, à […]

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Bibliothèque

  • “À cause de la littérature, le football a perdu un grand attaquant”, Luis Sepúlveda

    Passionné de football depuis tout petit, Luis Sepúlveda avait écrit un article pour le journal argentin Clarín en juin 2014, au moment de la Coupe du Monde au Brésil. “Comment je suis devenu écrivain par défaut” raconte comment il a délaissé son rêve de devenir professionnel pour la poésie. Il m’est arrivé, poussé par des amis, de me livrer à quelques confidences sur le pourquoi et le comment je me suis décidé à devenir écrivain ou, pour le dire plus modestement, à me rapprocher de la littérature. J’envie parfois les écrivains qui confessent avoir vécu en compagnie de vieilles bibliothèques familiales bien garnies, qu’ils accusent coquettement d’avoir ” réveillé leur vocation”. Ce n’est pas mon cas. J’ai grandi dans un quartier prolétaire de Santiago du Chili et, bien qu’il y ait eu quelques livres dans ma maison, surtout de la littérature d’aventure, Jules Verne, Emilio Salgari, Jack London, Karl May, il serait épouvantablement vain de dire que c’était une bibliothèque, et encore plus d’accuser ces livres innocents d’être à l’origine de ce que je fais. Non, je suis devenu écrivain grâce au football. Quand j’étais enfant, ou un pré-adolescent de 13 ans, mon grand rêve était d’exceller dans le football et de devenir un jour un professionnel de ce grand sport. Je me voyais porter le maillot du club de mon cœur, Magallanes, le doyen du football chilien et, si tout allait bien, porter un jour le maillot rouge de l’équipe nationale chilienne. Je ne jouais pas mal. J’étais attaquant dans l’équipe des jeunes du “Unidos Venceremos F.C.”, l’un des quatre clubs de mon quartier Vivaceta, un coin célèbre de Santiago parsemé d’usines textiles, de bordels, de quilombos, de discothèques où l’on servait du vin corsé, de deux stades et fièrement prolétaire. C’est également dans ce quartier qu’est né “Chamaco” Valdés, qui jouait à l’époque pour Colo Colo, venait d’être engagé par la Juve en Italie et, bien sûr, était attaquant de l’équipe nationale. Le pedigree n’était pas ce qui manquait au quartier ne manquait. Mon entrée en littérature a ainsi commencé un dimanche d’été lorsque, chaussures de football sur les épaules, je marchais en direction du stade Lo Sáenz, propriété du syndicat Santiago Watt qui regroupait les travailleurs de la compagnie chilienne d’électricité, “Chilectra”, où se jouait la coupe de quartier. Dans ces années-là, on prenait soin de ses chaussures, on les enduisait de graisse de cheval et, selon les caractéristiques du terrain de football où l’on jouait, on changeait les crampons: souples, en caoutchouc de vieux pneus quand on jouait sur un terrain en terre, durs, généralement de simples semelles quand le terrain était très sec, et plus légers, presque toujours en os, quand on avait le plaisir de jouer sur un terrain gazonné. Notre “Mister Pipa” – appelé ainsi en hommage à l’entraîneur de la bande dessinée la plus lue au Chili, “Barrabases” qui, entièrement dessinée par Themo Lobos, mettait en scène chaque semaine un match de football imaginaire – nous donnait des conseils dans le vestiaire et nous expliquait sa tactique. Nous jouions en 4-2-4 classique et j’avais l’habitude de jouer en 11 ou en 10 lorsque notre attaquant Chico Valdés était absent pour une raison ou pour une autre. J’étais également chargé de tirer les penalties et, modestement, je les ratais rarement. Enfin, ma mission consistait à amener le ballon pratiquement au poteau de corner et, de là, à délivrer de bons centres aux garçons qui envahissaient la surface adverse. Ce dimanche-là, je marchais dans ma rue, il était tôt car nous, les “enfants”, jouions à 10 heures du matin, quand soudain j’ai vu un camion de déménagement devant une maison. Une nouvelle famille venait de s’installer dans mon quartier, deux adultes étaient en train de déplacer des meubles du camion à la maison, j’ai proposé de leur donner un coup de main et, alors que je portais une petite table, je l’ai vue. C’était la plus belle fille que j’avais jamais vue en treize ans de vie. En la voyant, je me suis transformé en une véritable furie transportant des chaises, des tables, des matelas, des paquets de vêtements, des cartons. Je n’exagère pas en disant que je suis pratiquement sorti tout seul du camion et que j’ai porté la plupart des affaires de la famille dans la maison. Lorsque j’ai senti que je devais aller au stade, j’ai dit au revoir, la mère a insisté pour me servir une boisson gazeuse et a ordonné à la fille de m’apporter un “Orange Crush”. J’ai accepté la bouteille non sans émotion, puis la mère m’a dit : «Gloria, pourquoi n’invites-tu pas ton ami à ton anniversaire dimanche prochain?» Pour dire la vérité, la plus belle fille que j’avais jamais vue en treize ans de vie m’a invité sans grand enthousiasme. Et je me suis dirigé vers le stade en répétant son nom: Gloria. J’étais comme aux anges. Ce matin-là, j’ai mal joué. Très mal. J’ai même raté plusieurs passes alors que c’était ma spécialité. L’entraîneur m’a crié : “Concentre-toi ! Mais qu’est-ce qui t’arrive? Moi, j’étais aux anges. L’équipe a joué deux mi-temps de quinze minutes. J’ai passé la deuxième mi-temps sur le banc. L’entraîneur a pris ma température et m’a demandé ce que j’avais mangé au petit déjeuner. Je demeurais aux anges. Ce match s’est soldé par une défaite pour “Unidos Venceremos F.C.”. Tous mes coéquipiers m’ont insulté, l’entraîneur a appelé au calme en rappelant que la noblesse du football, c’est de savoir accepter la défaite. Quant à moi, j’étais toujours aux anges. J’ai passé une semaine atroce à réfléchir à ce que j’allais offrir à Gloria pour son anniversaire. Un disque? J’ignorais ses goûts musicaux. Un livre? Lequel? Une tablette du meilleur chocolat “Costa”? Et si ça ne lui plaisait pas? Finalement, j’ai décidé de me séparer du plus grand de mes trésors, du plus précieux de mes biens, et cela ne m’a fait aucun mal. Le dimanche suivant, à cinq heures de l’après-midi, je me suis donc rendu chez Gloria avec …

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