La semaine aura été presque parfaite. Après avoir récolté la somme nécessaire pour changer la pelouse et mettre aux normes le Reina Sofia, l’Unionistas de Salamanca est allé s’imposer chez le Deportivo La Corogne, mais manque la 5e place d’un petit point.
Passées les craintes réelles quant à son avenir exprimées il y a quelques jours, l’Unionistas finit sa saison la tête haute. Pour la première édition de la nouvelle Primera RFEF (3e division espagnole), le club charro, fondé en 2013 et géré par ses membres, a fait mieux que se défendre. Dans sa poule, il devait pourtant faire face à de grosses écuries comme le Racing Santander, le Racing de Ferrol, ou encore le mythique Deportivo La Corogne.
Au Riazor, pour le compte de la 38e et dernière journée de la saison, les hommes de Luis Ayllón avait encore l’espoir d’accrocher la 5e place et d’atteindre les playoffs avec en bonus une qualification pour la prochaine Copa del Rey. Pour ça, ils doivent gagner et espérer des contre-performances de plusieurs adversaires: le Celta B, l’UD Logroñés et le Rayo Majadahonda. Face au Depor, la libération pour les Charros et les nombreux supporters qui avaient fait le déplacement est arrivée à la 67e grâce à un but de Rayco. Mais sur les autres terrains la magie n’a pas eu lieu. Seul le Celta B, accroché à Las Gaunas par les amis de la SD Logroñés, est passé de la 4e à la 6e place.
Le but marqué à la 94e par le Rayo Majadahonda donnera peut-être une pointe de regret, mais le club d’actionnariat populaire de Castille-et-Leon et ses 2490 socios n’ont pas à rougir. Après un passage à vide entre février et mars, et l’arrivée de Luis Ayllón sur le banc, l’équipe a retrouvé s’est remise à l’endroit autour de ses cadres Jesús de Miguel, José Salinas, Dani Mori, Cris Montes ou encore Íñigo Muñoz. On ne sait pas encore si tous porteront encore le maillot d’Unionistas la saison prochaine. De même que Luis Ayllón. En tous cas, la dynamique est là et le club charro s’affirme humblement comme un valeur sûre de la division.
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