Touchée ce lundi 7 février par un séisme de magnitude 7,5, la Turquie déplore déjà plus de 22000 victimes. Les compétitions sportives ont logiquement été suspendues. Le monde du football se mobilise, les groupes ultras prennent leur part.
Le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie ont été frappés par un très violent séisme, suivi de plusieurs répliques. Ce séisme dont l’épicentre se trouve à Ekinözü dans la province de Kahramanmaraş a fait des dégâts dans de nombreuses villes dont Adana, Malatya, Hatay ou encore à Amed / Diyarbakir, capitale des Kurdes de Turquie. Plus de 22000 victimes sont déjà à déplorées. Les compétitions sportives ont été suspendues “jusqu’à nouvel ordre” par le gouvernement.
Porté disparu de longues heures, le joueur d’Hatayspor Onur Ergün a été retrouvé vivant dans les décombres de sa résidence. Son coéquipier, l’international ghanéen Christian Atsu [dont le corps a été retrouvé le 18 février, ndlr], et Eyüp Türkaslan, gardien de but de Malatyaspor (D2), n’ont pas eu cette chance. Barış Başdaş, défenseur central de la même équipe, a lui été grièvement blessé.
Plusieurs clubs du pays, à l’image de Galatasaray, ont mis sur pied des collectes pour venir en aide aux victimes dont beaucoup sont sans toit depuis le drame. Le club de Fenerbahce a installé un stand de collecte d’articles dans un espace de son stade afin de les expédier rapidement aux personnes touchées. Le Beşiktaş a fait pareil au Vodafone Park où les dons se succèdent.
Galatasaray Spor Kulübü olarak, depremden etkilenen tüm vatandaşlarımızın yanındayız.
Yardım kampanyamızın detayları için 👉 https://t.co/6zGnlZ1iEg pic.twitter.com/mEPuqSIJOl
— Galatasaray SK (@GalatasaraySK) February 6, 2023
Différents groupes de supporters du club kurde Amedspor (D3) – Barikat, Azrailler et Direniş – ont également annoncé se tenir prêt apporter leur aide et ont relayé des consignes de sécurité auprès de la population. Une rencontre a eu lieu avec les supporters des principaux clubs d’Istanbul, le Beşiktaş, Fenerbahce et Galatasaray pour organiser la solidarité avec les régions touchées. Comme en 2013 au moments des protestations du Parc Gezi, l’heure est à l’unité entre ces différentes tribunes. Des appels aux dons, notamment de nourriture et de matériel (couvertures, vêtements, produits d’hygiène etc.) à destination des personnes sinistrées, ont déjà été relayés sur les réseaux sociaux.
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