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Le derby et le maintien pour la SD Logroñés

16 May 2022 Dialectik Football 0

La Sociedad Deportiva Logroñés a fait d’une pierre deux coups en remportant le derby face à l’Unión Deportiva Logroñés (3-2), et en validant mathématiquement son […]

Match à prix libre, la SD Logroñés et Unionistas de Salamanca remettent ça

27 January 2022 Dialectik Football 0

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Copa del Rey: Unionistas, dernier club populaire encore en lice

5 December 2021 Yann Dey-Helle 0

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Copa del Rey: les clubs d’actionnariat populaire connaissent leurs adversaires

19 November 2021 Yann Dey-Helle 0

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Unionistas-SD Logroñés: Entrée à prix libre pour le duel 100% fútbol popular

22 October 2021 Yann Dey-Helle 0

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UD Logroñés – SD Logroñés: derby historique et opposition de modèles à Las Gaunas

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Accord des trois équipes de La Rioja pour plafonner les prix lors des derbys

23 August 2021 Dialectik Football 0

L’UD Logroñés, la SD Logroñés et Calahorra se sont mis d’accord pour fixer un prix commun lors des six derbys qui auront lieu cette saison […]

Retour à Las Gaunas pour la SD Logroñes

6 July 2021 Dialectik Football 2

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Bilan Fútbol Popular | part 1 | SD Logroñes & Unionistas, une saison au-delà des espérances

6 June 2021 Dialectik Football 4

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Les dégâts de la Ley del Deporte de 1990 qui a initié la mutation des clubs espagnols en SAD

18 October 2020 Yann Dey-Helle 5

Les clubs espagnols n’ont officiellement été transformés en Sociedades Anónimas Deportivas (SAD) qu’en 1992, mais cette restructuration trouve son origine dans la triste Ley del […]

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Bibliothèque

  • “À cause de la littérature, le football a perdu un grand attaquant”, Luis Sepúlveda

    Passionné de football depuis tout petit, Luis Sepúlveda avait écrit un article pour le journal argentin Clarín en juin 2014, au moment de la Coupe du Monde au Brésil. “Comment je suis devenu écrivain par défaut” raconte comment il a délaissé son rêve de devenir professionnel pour la poésie. Il m’est arrivé, poussé par des amis, de me livrer à quelques confidences sur le pourquoi et le comment je me suis décidé à devenir écrivain ou, pour le dire plus modestement, à me rapprocher de la littérature. J’envie parfois les écrivains qui confessent avoir vécu en compagnie de vieilles bibliothèques familiales bien garnies, qu’ils accusent coquettement d’avoir ” réveillé leur vocation”. Ce n’est pas mon cas. J’ai grandi dans un quartier prolétaire de Santiago du Chili et, bien qu’il y ait eu quelques livres dans ma maison, surtout de la littérature d’aventure, Jules Verne, Emilio Salgari, Jack London, Karl May, il serait épouvantablement vain de dire que c’était une bibliothèque, et encore plus d’accuser ces livres innocents d’être à l’origine de ce que je fais. Non, je suis devenu écrivain grâce au football. Quand j’étais enfant, ou un pré-adolescent de 13 ans, mon grand rêve était d’exceller dans le football et de devenir un jour un professionnel de ce grand sport. Je me voyais porter le maillot du club de mon cœur, Magallanes, le doyen du football chilien et, si tout allait bien, porter un jour le maillot rouge de l’équipe nationale chilienne. Je ne jouais pas mal. J’étais attaquant dans l’équipe des jeunes du “Unidos Venceremos F.C.”, l’un des quatre clubs de mon quartier Vivaceta, un coin célèbre de Santiago parsemé d’usines textiles, de bordels, de quilombos, de discothèques où l’on servait du vin corsé, de deux stades et fièrement prolétaire. C’est également dans ce quartier qu’est né “Chamaco” Valdés, qui jouait à l’époque pour Colo Colo, venait d’être engagé par la Juve en Italie et, bien sûr, était attaquant de l’équipe nationale. Le pedigree n’était pas ce qui manquait au quartier ne manquait. Mon entrée en littérature a ainsi commencé un dimanche d’été lorsque, chaussures de football sur les épaules, je marchais en direction du stade Lo Sáenz, propriété du syndicat Santiago Watt qui regroupait les travailleurs de la compagnie chilienne d’électricité, “Chilectra”, où se jouait la coupe de quartier. Dans ces années-là, on prenait soin de ses chaussures, on les enduisait de graisse de cheval et, selon les caractéristiques du terrain de football où l’on jouait, on changeait les crampons: souples, en caoutchouc de vieux pneus quand on jouait sur un terrain en terre, durs, généralement de simples semelles quand le terrain était très sec, et plus légers, presque toujours en os, quand on avait le plaisir de jouer sur un terrain gazonné. Notre “Mister Pipa” – appelé ainsi en hommage à l’entraîneur de la bande dessinée la plus lue au Chili, “Barrabases” qui, entièrement dessinée par Themo Lobos, mettait en scène chaque semaine un match de football imaginaire – nous donnait des conseils dans le vestiaire et nous expliquait sa tactique. Nous jouions en 4-2-4 classique et j’avais l’habitude de jouer en 11 ou en 10 lorsque notre attaquant Chico Valdés était absent pour une raison ou pour une autre. J’étais également chargé de tirer les penalties et, modestement, je les ratais rarement. Enfin, ma mission consistait à amener le ballon pratiquement au poteau de corner et, de là, à délivrer de bons centres aux garçons qui envahissaient la surface adverse. Ce dimanche-là, je marchais dans ma rue, il était tôt car nous, les “enfants”, jouions à 10 heures du matin, quand soudain j’ai vu un camion de déménagement devant une maison. Une nouvelle famille venait de s’installer dans mon quartier, deux adultes étaient en train de déplacer des meubles du camion à la maison, j’ai proposé de leur donner un coup de main et, alors que je portais une petite table, je l’ai vue. C’était la plus belle fille que j’avais jamais vue en treize ans de vie. En la voyant, je me suis transformé en une véritable furie transportant des chaises, des tables, des matelas, des paquets de vêtements, des cartons. Je n’exagère pas en disant que je suis pratiquement sorti tout seul du camion et que j’ai porté la plupart des affaires de la famille dans la maison. Lorsque j’ai senti que je devais aller au stade, j’ai dit au revoir, la mère a insisté pour me servir une boisson gazeuse et a ordonné à la fille de m’apporter un “Orange Crush”. J’ai accepté la bouteille non sans émotion, puis la mère m’a dit : «Gloria, pourquoi n’invites-tu pas ton ami à ton anniversaire dimanche prochain?» Pour dire la vérité, la plus belle fille que j’avais jamais vue en treize ans de vie m’a invité sans grand enthousiasme. Et je me suis dirigé vers le stade en répétant son nom: Gloria. J’étais comme aux anges. Ce matin-là, j’ai mal joué. Très mal. J’ai même raté plusieurs passes alors que c’était ma spécialité. L’entraîneur m’a crié : “Concentre-toi ! Mais qu’est-ce qui t’arrive? Moi, j’étais aux anges. L’équipe a joué deux mi-temps de quinze minutes. J’ai passé la deuxième mi-temps sur le banc. L’entraîneur a pris ma température et m’a demandé ce que j’avais mangé au petit déjeuner. Je demeurais aux anges. Ce match s’est soldé par une défaite pour “Unidos Venceremos F.C.”. Tous mes coéquipiers m’ont insulté, l’entraîneur a appelé au calme en rappelant que la noblesse du football, c’est de savoir accepter la défaite. Quant à moi, j’étais toujours aux anges. J’ai passé une semaine atroce à réfléchir à ce que j’allais offrir à Gloria pour son anniversaire. Un disque? J’ignorais ses goûts musicaux. Un livre? Lequel? Une tablette du meilleur chocolat “Costa”? Et si ça ne lui plaisait pas? Finalement, j’ai décidé de me séparer du plus grand de mes trésors, du plus précieux de mes biens, et cela ne m’a fait aucun mal. Le dimanche suivant, à cinq heures de l’après-midi, je me suis donc rendu chez Gloria avec …

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