Dialectik Football
  • Accueil
  • Actualité
  • On en cause
  • Bibliothèque
  • Histoire
  • Qui sommes-nous
  • Contact

Month: January 2022

30 janvier 1938: France-Belgique et l’échec de la grève des footballeurs

30 January 2022 Yann Dey-Helle 0

A moins de six mois du début du Mondial organisée en France en juin 38, le Syndicat des Joueurs Professionnels, snobé par les instances, lance […]

FENIX Trophy: Le DWS d’Amsterdam contraint d’annuler sa participation à la phase de groupes

29 January 2022 Dialectik Football 0

C’était la seule des huit équipes engagées à n’avoir jusqu’ici pas disputé la moindre minute du FENIX Trophy. Le club amateur d’Amsterdam a communiqué son […]

Match à prix libre, la SD Logroñés et Unionistas de Salamanca remettent ça

27 January 2022 Dialectik Football 0

Le 23 octobre dernier, les deux meilleurs clubs de fútbol popular avaient innové en proposant le prix des places à prix libre, à partir de […]

Trois footballeuses afghanes renforcent le CS Lebowski

27 January 2022 Yann Dey-Helle 0

Le Centro Storico Lebowski a annoncé sur son site l’arrivée de trois joueuses du Bastan FC, de Herat. Accueillies à Florence en septembre dernier après […]

Une campagne pour en finir avec la publicité des jeux d’argent dans le football britannique

27 January 2022 Yann Dey-Helle 1

La loi qui encadre les jeux d’argent au Royaume-Uni depuis 2005 – le Gambling Act – pourrait bientôt être réformée et adaptée à l’ère numérique. […]

Loi Sport, l’ultime croche-pied de Roxana Maracineanu aux supporters

24 January 2022 Yann Dey-Helle 0

Lors de l’examen au Sénat de la proposition de loi “visant à démocratiser le sport en France” – en abrégé “Loi Sport” – la ministre […]

Près de 500 supporters du Xerez DFC attendus à Cordoue

23 January 2022 Dialectik Football 0

Prenez une équipe de 4e division espagnole, ajoutez y un projet d’actionnariat populaire fort de 3700 socios, et ça donne ce genre d’engouement avec le […]

Après 105 jours de disette, le PAC Omonia renoue avec la victoire

19 January 2022 Yann Dey-Helle 0

La victoire 2 à 0 sur la pelouse d’Ayia Napa ce week-end a du avoir un goût de délivrance pour le PAC Omonia ou (Omonia […]

Camarga Unitat, histoire d’un groupe ultra montpelliérain dans les années 2010

18 January 2022 Yann Dey-Helle 0

A Montpellier dans l’ombre de la Butte Paillade 91 et de l’Armata Ultras 02, un autre groupe ultra a existé quelques années et animé la […]

Sur l’air du Front Populaire, le premier syndicat des footballeurs

17 January 2022 Yann Dey-Helle 2

La mise en place du statut professionnel en 1932 redessine les rapports entre dirigeants et joueurs. Certains estiment qu’il est important de se doter d’une […]

Posts navigation

1 2 »

Bibliothèque

  • “À cause de la littérature, le football a perdu un grand attaquant”, Luis Sepúlveda

    Passionné de football depuis tout petit, Luis Sepúlveda avait écrit un article pour le journal argentin Clarín en juin 2014, au moment de la Coupe du Monde au Brésil. “Comment je suis devenu écrivain par défaut” raconte comment il a délaissé son rêve de devenir professionnel pour la poésie. Il m’est arrivé, poussé par des amis, de me livrer à quelques confidences sur le pourquoi et le comment je me suis décidé à devenir écrivain ou, pour le dire plus modestement, à me rapprocher de la littérature. J’envie parfois les écrivains qui confessent avoir vécu en compagnie de vieilles bibliothèques familiales bien garnies, qu’ils accusent coquettement d’avoir ” réveillé leur vocation”. Ce n’est pas mon cas. J’ai grandi dans un quartier prolétaire de Santiago du Chili et, bien qu’il y ait eu quelques livres dans ma maison, surtout de la littérature d’aventure, Jules Verne, Emilio Salgari, Jack London, Karl May, il serait épouvantablement vain de dire que c’était une bibliothèque, et encore plus d’accuser ces livres innocents d’être à l’origine de ce que je fais. Non, je suis devenu écrivain grâce au football. Quand j’étais enfant, ou un pré-adolescent de 13 ans, mon grand rêve était d’exceller dans le football et de devenir un jour un professionnel de ce grand sport. Je me voyais porter le maillot du club de mon cœur, Magallanes, le doyen du football chilien et, si tout allait bien, porter un jour le maillot rouge de l’équipe nationale chilienne. Je ne jouais pas mal. J’étais attaquant dans l’équipe des jeunes du “Unidos Venceremos F.C.”, l’un des quatre clubs de mon quartier Vivaceta, un coin célèbre de Santiago parsemé d’usines textiles, de bordels, de quilombos, de discothèques où l’on servait du vin corsé, de deux stades et fièrement prolétaire. C’est également dans ce quartier qu’est né “Chamaco” Valdés, qui jouait à l’époque pour Colo Colo, venait d’être engagé par la Juve en Italie et, bien sûr, était attaquant de l’équipe nationale. Le pedigree n’était pas ce qui manquait au quartier ne manquait. Mon entrée en littérature a ainsi commencé un dimanche d’été lorsque, chaussures de football sur les épaules, je marchais en direction du stade Lo Sáenz, propriété du syndicat Santiago Watt qui regroupait les travailleurs de la compagnie chilienne d’électricité, “Chilectra”, où se jouait la coupe de quartier. Dans ces années-là, on prenait soin de ses chaussures, on les enduisait de graisse de cheval et, selon les caractéristiques du terrain de football où l’on jouait, on changeait les crampons: souples, en caoutchouc de vieux pneus quand on jouait sur un terrain en terre, durs, généralement de simples semelles quand le terrain était très sec, et plus légers, presque toujours en os, quand on avait le plaisir de jouer sur un terrain gazonné. Notre “Mister Pipa” – appelé ainsi en hommage à l’entraîneur de la bande dessinée la plus lue au Chili, “Barrabases” qui, entièrement dessinée par Themo Lobos, mettait en scène chaque semaine un match de football imaginaire – nous donnait des conseils dans le vestiaire et nous expliquait sa tactique. Nous jouions en 4-2-4 classique et j’avais l’habitude de jouer en 11 ou en 10 lorsque notre attaquant Chico Valdés était absent pour une raison ou pour une autre. J’étais également chargé de tirer les penalties et, modestement, je les ratais rarement. Enfin, ma mission consistait à amener le ballon pratiquement au poteau de corner et, de là, à délivrer de bons centres aux garçons qui envahissaient la surface adverse. Ce dimanche-là, je marchais dans ma rue, il était tôt car nous, les “enfants”, jouions à 10 heures du matin, quand soudain j’ai vu un camion de déménagement devant une maison. Une nouvelle famille venait de s’installer dans mon quartier, deux adultes étaient en train de déplacer des meubles du camion à la maison, j’ai proposé de leur donner un coup de main et, alors que je portais une petite table, je l’ai vue. C’était la plus belle fille que j’avais jamais vue en treize ans de vie. En la voyant, je me suis transformé en une véritable furie transportant des chaises, des tables, des matelas, des paquets de vêtements, des cartons. Je n’exagère pas en disant que je suis pratiquement sorti tout seul du camion et que j’ai porté la plupart des affaires de la famille dans la maison. Lorsque j’ai senti que je devais aller au stade, j’ai dit au revoir, la mère a insisté pour me servir une boisson gazeuse et a ordonné à la fille de m’apporter un “Orange Crush”. J’ai accepté la bouteille non sans émotion, puis la mère m’a dit : «Gloria, pourquoi n’invites-tu pas ton ami à ton anniversaire dimanche prochain?» Pour dire la vérité, la plus belle fille que j’avais jamais vue en treize ans de vie m’a invité sans grand enthousiasme. Et je me suis dirigé vers le stade en répétant son nom: Gloria. J’étais comme aux anges. Ce matin-là, j’ai mal joué. Très mal. J’ai même raté plusieurs passes alors que c’était ma spécialité. L’entraîneur m’a crié : “Concentre-toi ! Mais qu’est-ce qui t’arrive? Moi, j’étais aux anges. L’équipe a joué deux mi-temps de quinze minutes. J’ai passé la deuxième mi-temps sur le banc. L’entraîneur a pris ma température et m’a demandé ce que j’avais mangé au petit déjeuner. Je demeurais aux anges. Ce match s’est soldé par une défaite pour “Unidos Venceremos F.C.”. Tous mes coéquipiers m’ont insulté, l’entraîneur a appelé au calme en rappelant que la noblesse du football, c’est de savoir accepter la défaite. Quant à moi, j’étais toujours aux anges. J’ai passé une semaine atroce à réfléchir à ce que j’allais offrir à Gloria pour son anniversaire. Un disque? J’ignorais ses goûts musicaux. Un livre? Lequel? Une tablette du meilleur chocolat “Costa”? Et si ça ne lui plaisait pas? Finalement, j’ai décidé de me séparer du plus grand de mes trésors, du plus précieux de mes biens, et cela ne m’a fait aucun mal. Le dimanche suivant, à cinq heures de l’après-midi, je me suis donc rendu chez Gloria avec …

Rechercher

Brèves

  • Une cagnotte pour monter une équipe accueillant les réfugiés à Bristol

    4 June 2023 0
  • Aitana Bonmatí affiche son soutien aux réfugiés

    4 June 2023 0
  • FENIX Trophy: En route pour le “Final 4”

    25 May 2023 0
  • “Football has no gender-Tour”: Clapton accueille les féminines de St. Pauli le 20 juin

    25 May 2023 0
  • Tribunes Libres #16: Multipropriété, fonds d’investissement: les supporters alertent

    23 May 2023 0
  • Le CS Lebowski au camp de réfugiés de Chatila

    14 May 2023 0
  • Pétition du Collectif “Sauvons le Nîmes Olympique”

    10 May 2023 0
  • En conflit avec la direction, le CUP cesse toute activité “jusqu’à nouvel ordre”

    10 May 2023 0

A propos de Dialectik Football

Inscription Newsletter

Copyright © 2023 | YDH | nb-wd.net