Les ultras antifascistes n’oublient pas Carlos Palomino, assassiné il y a quinze ans

(©Bukaneros)

Comme chaque 11 novembre, différents groupes ultras actifs en Espagne s’associent aux hommages rendus à Carlos Palomino, ce jeune antifasciste madrilène assassiné en 2007, à l’âge de 16 ans, par un néo-nazi.

Plaza Julián Marías à Madrid, une manifestation était organisée ce vendredi 11 novembre. Fumigènes, banderoles, drapeaux à l’effigie de Carlos Palomino: quinze ans plus tard, pas question que la mémoire du jeune antifasciste madrilène ne se tarisse. Comme pour Clément Méric, Pavlos Fyssas ou encore Dax, des rassemblements ou manifestations sont organisées pour rappeler que le meilleur hommage est de continuer le combat.

Originaire de Vallekas et supporter du Rayo Vallecano, Carlos Palomino est mort dans le métro de Madrid, à hauteur de la station Legazpi, poignardé par Josué Estébanez, un militaire néo-nazi qui se rendait à une manifestation d’extrême-droite. Condamné à 26 ans de prison, il a obtenu sa première permission de sortie qui coïncide avec l’anniversaire de la mort du jeune antifasciste. Un petit coup de pied donné par la justice à la famille et aux proches de Carlos mais qui n’atteint pas la détermination à tenir tête à l’extrême-droite.

Un symbole de la lutte contre le fascisme et ses nervis

Dans la péninsule ibérique, le 11 novembre est une date que les groupes ultras se revendiquant de l’antifascisme n’oublient pas.  Et quand, faute de match à cette date, ils ne déploient pas de message en hommage à Carlos Palomino directement tribune à l’image des Bukaneros 92 du Rayo, alors ils le font dans la rue comme les Riazor Blues du Deportivo La Corogne, les Indar Gorri d’Osasuna, les Biris Norte du Séville FC ou encore les Fanàtiks ATB de l’Atlètic Balears.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs groupes ont rappelé l’importance d’honorer sa mémoire: Iraultza 1921 (Deportivo Alavés), Bultzada Txuri Urdina (Real Sociedad), Kolectivo Sur 91 (Xerez DFC), Desperdicis 07 (UE Sant Andreu), Segovirras 1994 (Gimnástica Segoviana), Inigo Cabacas Herri Harmaila (Athletic Bilbao), Eskapulats (CE Europa), Indar Horibeltz (Barakaldo), Frente Blanquiazul (Tenerife) ou encore les Brigadas Amarillas (Cádiz). Carlos est devenu, à travers toute l’Espagne et au-delà, un symbole de la lutte contre le fascisme et ses nervis.

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