La reprise des championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 après le Mondial 2022 s’est faite avec un calendrier improbable faisant la part belle aux programmations en semaine et parfois à des horaires irrespectueux des supporters. Une réalité contre laquelle luttent déjà de nombreux supporters dont le club évolue en National.
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“Mercredi à 19h: qui sont Les abrutis qui Font les Programmations?” La réponse est dans la question de la Tribune Loire. A l’occasion de la 18e journée de Ligue 1 disputée ce mercredi 11 janvier (pour la Ligue 2 c’était le mardi 10), les tribunes ont à nouveau fait passer le message: “Le Foot c’est le week-end!”. Une bannière derrière laquelle les supporters mènent le combat dans les stades de National. On a aussi vu ce slogan apparaître dans les tribunes et parcages des supporters stéphanois ou bordelais qui ont subi à plusieurs reprises cette saison les désagréments du match décalé du lundi soir en Ligue 2.
Entre Noël et le jour de l’an, la “Celebration Week“, élaborée par une LFP en quête de retombées commerciales qui a voulu singer le Boxing Day britannique, s’était déjà heurtée aux protestations de nombreux groupes de supporters. Ces protestations, allant des classiques banderoles au boycott pur et dur, en passant par des grèves d’encouragement en début de match, ne doivent pas faire oublier que la lutte contre les matchs en semaine est le pain hebdomadaire des supporters de National.
Strasbourg, Lens, Nantes…
“Bien qu’une partie des matchs du vendredi soir se déroule désormais à 19h30 – au lieu de 18h30/19h comme la saison précédente – le diffuseur qu’est Canal+, avec l’aide docile de la FFF, continue de vider les stades par son choix de programmer “son” match de N1 le lundi soir, parfois à 18h30!“, précise le communiqué co-signé entre autre par le regroupement “Le Foot c’est le Week-end!” et par l’Association Nationale des Supporters (ANS).
Il rappelle cette réalité qui “perdure depuis de longues années” au troisième échelon du football français et qui peu à peu s’étend aux divisions supérieures. “Ce combat des supporters de National 1 pourrait être demain celui de tout le football français“, conclut à ce titre le communiqué. L’unité et la solidarité seront alors des armes précieuses. Et elles se construisent dès à présent autour de l’ANS et de certaines tribunes qui ont affiché leur solidarité au combat mené contre ces programmations de la part de la FFF – qui gère le championnat de National – et du diffuseur Canal+.
“Jouer un lundi à 18h30? C’est possible avec Canal+!”, a par exemple dénoncé la Tribune Loire à l’occasion de Nantes-Lyon. Tandis qu’à la Meinau, les supporters brandissaient un message en deux temps: “Canal+: respectez le National! Jouer à des horaires appropriés est vital… Le foot ne se consomme pas”. Et dans le parcage, celle des ultras lensois rappelait que “Le foot se vit dans les stades”.
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